L’évolution de l’homme
Selon de récentes recherches archéologiques – qui ont bouleversé bien des données « scientifiquement établies » au début du XXeme siècle -, l’évolution humaine est relativement récente. Elle remonte à environ 65 millions d’années ( l’âge de la terre étant évalué à 4.5 milliards d’années). C’est alors l’émergence des primates.
Il faut attendre le pléistocène, au début de l’ère quaternaire, il y a moins de 2 500 000 ans, pour voir apparaître progressivement l’espèce qui constituera l’être humain. Au long de cette période, nos frères inférieurs, les pongidés, n’ont progressé que sur une seule lignée, celle qui donnera, par exemple, les gibbons et les gorilles. Mais c’est seulement à la période actuelle de l’holocène (moins de 30 000 ans), que l’homme a manifesté sa dimension de « roseau pensant ».
Ces grandes étapes de la paléontologie sont désormais admises. En les gardant en mémoire, l’être humain comprendrait mieux sa nature miraculeuse et montrerait plus d’humilité et d’admiration pour ceux qui l’ont vaillamment précédé. Il serait aussi plus respectueux de lui-même et de son environnement. Mais les hommes de pouvoir trouvent plus rentable de se préoccuper de l’économie de marché, de la valeur du dollar ou de l’euro, du commerce mondial et de l’avenir de la société de consommation…
L’égocentrisme ambiant, exclusivement soucieux de satisfactions immédiates, nous entraine à négliger l’environnement visible et invisible.
Or la civilisation des loisirs devrait au contraire donner à l’homme le temps d’étudier, de comprendre la nature et d’entrer en synergie avec les mystères de la vie. Et surtout d’éviter l’oisiveté, l’ennui et tous les maux physiques et psychiques qui en découlent. L’observation et le respect de la nature représentent la voie dans laquelle il faut d’urgence s’orienter pour sauver l’humanité angoissée, perdue dans une forêt d’erreurs et en grave péril.
D’où venons-nous, pourquoi sommes-nous là, où allons-nous et pourquoi ?
La science de la vie commence à susciter l’intérêt d’une minorité, elle deviendra florissante durant l’ère du Verseau qui commence à engendrer sur la Terre des énergies plus spirituelles que celles de l’ères des Poissons dont nous vivons la fin. Ces énergies deviendront tellement puissantes que les personnes amorales, cupides et malhonnêtes se mettront en danger si elles n’introduisent pas un minimum de spiritualité dans leur vie. Il faudra bien qu’à nouveau l’humanité s’adapte. Elle pourra s’appuyer, pour cela, sur l’étude des sciences traditionnelles, de la Kabbale, des sciences initiatiques, des disciplines du mental, et retrouvera ainsi le « bon sens » originel.
Ce rappel donne un aperçu de l’amplitude et de la complexité du problème. La réponse passe par une instruction et une éducation revues et corrigées, dans leur fond et dans leur forme, sur les cinq continents. Cette mutation doit s’opérer sur tous les plans: laïc et religieux, économique et politique, individuel et collectif. Pour nous y aider, il est fort utile de bien étudier le plexus solaire, maître de la vie, en relation permanente avec le soleil, père de toute vie.
La vraie maitrise de la vie passe par la compréhension et la gestion de toutes les fonctions du corps, grâce à la force créatrice du mental, pour agir sur les trois plans: physique, émotionnel et spirituel. C’est là qu’intervient le plexus solaire, grand médiateur entre l’homme et le soleil. Les anciens mystiques l’avaient ainsi qualifié par analogie car il ressemble à notre soleil.
En sanscrit, on l’appelle Vishnou, Shiva définissant le cerveau, fils du plexus solaire, et Brahma le centre Hara et ses annexes.