Selon le dictionnaire, l’aura serait « une atmosphère spirituelle enveloppant un être ou une chose, une auréole, un halo, visible par les seuls initiés des sciences occultes ». L’auréole (du latin aureola corona qui signifie « couronne d’or ») désigne le cercle brillant dont les artistes peintres entourent le plus souvent la tête de la Vierge, du Christ, ou des saints. Ce terme désigne aussi le cercle lumineux autour d’un astre. Au sens figuré, il signifie gloire ,et prestige, c’est l’auréole de la gloire, du martyre, du mystère.
L’aura est toujours associée aux couleurs.
Son étude s’intègre dans la catégorie des sciences du mental, de la science initiatique traditionnelle. Elle est reliée à l’activité du sixième sens, du sens métaphysique, du ressenti, celui que l’humanité commence à découvrir puisqu’elle a évolué dans l’ordre suivant: le goût, le toucher, l’odorat, l’ouïe et la vue. Il en reste au moins deux à développer dans les millénaires à venir, le sixième sens, l’intuition, et le septième sens, le sens du divin.
L’évolution de l’aura
La lumière est source de vie pour le genre humain. Elle est transmise par le Soleil, toutes les entités qui le composent. L’énergie lumineuse est le produit d’une contraction ou d’un ralentissement des énergies cosmiques. Ces dernières ont donné successivement naissance à la couleur, au son et à la matière solide et dense. Cette phase correspond à l’apparition des roches des minéraux et des cristaux. Tardives et lentes, des énergies ont réussi à s’extraire de ces éléments solides pour laisser émerger la matière vivante, les cellules, les plantes, les animaux et enfin la vie humaine. La matière est donc énergie et tous les objets denses possèdent une aura, y compris le corps humain.
Si l’homme est l’expression d’un corps physique, il est aussi l’émanation de plusieurs plans de conscience composés de corps invisibles, infiniment plus subtils, indécelables aussi bien par nos sens que par les appareils de physique classique. Néanmoins, des recherches récentes ont permis de révéler des champs magnétiques extérieurs au corps physique : il s’agit de la photographie Kirlian, du nom de son inventeur.
Dans une perspective schématique, nous considèrerons que le corps humain est constitué de sept corps. Chacun d’eux se subdivise lui-même en trois plans au moins, qui s’étendent de « l’ultra » à « l’infra », en fonction de l’intensité de leurs vibrations. L’ultra engendre la pureté et le positif, l’infra induit le trouble, le moins positif, pour ne pas dire le négatif. entre les deux, se situe le neutre, à partir duquel on évolue vers le plus ou le moins.
Les sept corps sont:
– Le corps physique, notre véhicule terrestre, matériel, lourd et dense,
– Le corps éthérique, qui entoure le corps physique sur une largeur d’environ 10cm. C’est à son niveau que se manifestent les couleurs de l’aura,
– Le corps astral, siège du subconscient, des instincts, de la nature inférieure de l’âme, en relation avec la matière, le soi inférieur,
– Le corps mental, siège de l’intellect, interface placée entre le corps et l’esprit dépositaire du libre arbitre, qui permet à l’homme de choisir le sentier de la spiritualité et de la lumière, ou la voie de la matérialité, de l’égoïsme et des ténèbres,
– Le corps causal, indestructible, partie supérieure de l’âme, en relation avec l’esprit, la spiritualité et le Divin,
– Le corps Bouddhique, partie divine de l’homme, le Soi supérieur,
– Le corps atmique, l’esprit divin, partiellement incarné chez l’homme actuel par sa partie inférieure. La partie supérieure, plus subtile, réside dans notre soleil, que les anciens égyptiens considéraient comme le représentant de Dieu. Or, l’être humain est en relation permanente et mystérieuse avec le soleil, grâce à son plexus solaire.