Le cerveau reptilien
C’est le cerveau le plus ancien, qui se situe à la base du cerveau humain. Il est pratiquement identique à celui des reptiles, animaux à sang froid qui vivaient surtout dans un milieu de marécages.
Sa genèse est à relier au développement des deux premiers organes des sens: le goût et le toucher.Le cerveau reptilien exprime et gère en effet les instincts vitaux: boire, manger, dormir et se reproduire.
Il siège dans la région de l’hypothalamus et entretient des liens étroits avec le plexus solaire. A tous les niveaux, il permet les échanges d’énergies dans l’organisme et il régit l’activité du cerveau limbique et du cerveau néocortical.
Le cerveau limbique ou cortex
Il gère les programmes automatiques indispensables à la survie et permet l’apprentissage -le dressage chez les animaux dont les deux premiers cerveaux sont réellement actifs.Il préside à l’organisation de la vie sociale, à l’esprit de compétition et à l’acceptation de la hiérarchie.
Enfin il stimule le néocortex lors des processus réflexifs qui font appel à l’intelligence.
Il conserve la mémoire innée ou collective, acquise par l’espèce ou l’individu. Responsable des automatismes et des réflexes, il participe aussi à l’évolution spirituelle et permet d’accepter ou de refuser certains conditionnements.
Au moment de l’adolescence, le cerveau limbique rend possible la prise de conscience indispensable à l’exercice du libre arbitre, ainsi qu’à l’expression des choix essentiels.
- Niveau cérébral primitif (reptilien):
Réponses instinctives-ajustement automatique-centre des archaïsmes-réflexes inconscients. - Niveau du système limbique (cortex):
émotions-mémoire-adaptation inconsciente. - Niveau du devenir fonctionnel (néocortex):
réflexion-réponses complexes-contrôle émotionnel-imagination-intellect-prise de conscience du Soi.
C’est le cerveau de l’avenir.
Le néocortex
La zone néocortical est beaucoup plus évoluée chez l’être humain que chez les autres espèces animales (bien que l’humain n’utilise environ que 8% de ses facultés cérébrales).Son développement est lié à celui de la vue et du sixième sens en phase d’évolution.
Le cerveau se compose pour l’essentiel d’une boule de phosphore et de graisses. Or les produits chimiques que nous avalons ou respirons, et qui ne sont pas tous biodégradables, sont justement stockés dans les graisses par l’organisme incapable de les éliminer.C’est ainsi que la biochimie du cerveau est de plus en plus perturbée par cette pollution. Les dérives mentales et psychologiques de notre monde contemporain résultent sans doute de cette ingestion quotidienne et insidieuse de divers toxiques.
Le cerveau est également le plus grand consommateur d’oxygène parmi tous nos organes: chaque jour, lus d’une tonne de sang y circule! Et comme l’air qui approvisionne le sang en oxygène est chargé de polluants chimiques, ioniques et électromagnétiques, l’équilibre du cerveau est constamment menacé. Notre santé cérébrale est fragilisée par cette intoxication physique qui finit par avoir des répercussions intellectuelles.Cette intoxication qui affecte les mentalités participe sans doute aux problèmes de notre société oublieuse des références et des valeurs qui l’ont construite…
En vieillissant, le cerveau ne suit pas le même chemin physiologique que le corps physique. Il est très important, dès le plus jeune âge, d’adopter une vie saine et de se nourrir avec discernement.Par exemple, le cerveau est l’organe qui consomme le plus de sucre, son carburant. Il vaut donc mieux lui offrir les sucres de la meilleure qualité possible : sucres lents issus des sucres non raffinés (sucre brun de canne, rapadura…) et des légumineuses de qualité biologique. Il faut également éviter les remèdes de synthèses, les psychotropes et les drogues de toutes sortes. Notre façon de respirer, de nous alimenter, de bouger et de penser, de vivre en un mot, conditionne au premier chef un fonctionnement harmonieux de nos biorythmes et par conséquent de notre cerveau.
En effet, le cerveau fonctionne selon plusieurs rythmes et émet des champs d’ondes différents en rapport avec nos activités:
– Les ONDES BÊTA (21 à 25 cycles par seconde) correspondent à l’état de veille et de vigilance. La conscience est dirigée vers l’extérieur. Le cerveau gauche domine à travers la raison et l’intellect.
Lorsque l’activité cérébrale atteint son apogée, celui de la pleine conscience ou, tout au moins, de la conscience de veille, nous pouvons considérer que nous accédons à un plan de conscience supérieur. Dans cette configuration en ondes bêta, le cerveau privilégie l’attention active, orientée vers le matériel. Les ondes bêta s’accordent également avec les processus intellectuels et de perception temporelle.
– Les ONDES ALPHA (11 à 21 cycles par seconde) correspondent à l’état de relaxation du corps, l’endormissement ou le rêve éveillé. C’est un état de méditation légère, offrant une possibilité d’accès à l’inconscient et au subconscient. Les deux côtés du cerveau travaillent simultanément et en harmonie.
Des neurologues australiens s’y sont intéressé: « un groupe de recherche de l’Université de Sydney a mis au point un système qui capte et amplifie les signaux électriques du cerveau. L’expérience concerne l’un des rythmes encéphalographiques « alpha », sur une fréquence comprise entre 8 à 13 hertz. Le signal est capté par des électrodes placées autour de la tête.
D’une puissance qui varie entre 5 et 10 microvolts, il doit être amplifié 150000 fois pour être utilisé comme commutateur. Les expérimentations ont testé leur « puissance cérébrale » pour allumer des ampoules, diriger un petit robot, allumer une télévision ou « animer » une course de voitures électriques. Des filtres spéciaux permettent d’éviter les signaux parasites issus de mouvements de la tête. L’étude de cent vingt volontaires a montré que 95% de la population n’avait as besoin d’entrainement pour la « télécommande » par la pensée.(science et avenir n°594, août 1996 actualités).
A l’état de veille, l’être vit dans un monde à trois dimensions. Mais en état de semi-vigilance, l’activité cérébrale se relâche, par exemple sous l’influence d’une musique douce ou lorsqu’on est prés de l’endormissement. Dans tous les états méditatifs ou de conscience modifiée, de relaxation ou de décontraction, ce sont des ondes alpha qu’émet le cerveau. L’attention devient diffuse et la réceptivité augmente, source de bien-être et de sérénité. L’imagination est stimulée, l’apprentissage plus aisé. Le cerveau possède alors la faculté de synchroniser le rythme des ondes qu’il émet à celui d’un stimulus réceptif: un bruit, une onde lumineuse, une musique, une couleur ou une lumière colorée.
avec de l’entrainement, et grâce à un rythme, une relaxation, une décontraction, une respiration, il devient possible de diminuer (ou d’augmenter) la fréquence de ses ondes cérébrales pour les faire parvenir à l’état alpha tout en gardant son intellect éveillé.
Durant cette phase, la sensibilité sensorielle vivifiée permet, si on le souhaite, de transformer profondément sa personnalité, de mobiliser des potentialités auparavant insoupçonnées et même de régénérer son corps.
La réceptivité exceptionnelle obtenue dans cet état de passivité, associée à diverses techniques, est en mesure de contourner ou d’inhiber les blocages qui, en général, verrouillent le subconscient. On parvient ainsi à effacer le négatif en lui substituant une programmation conforme aux souhaits et à la volonté exprimée.
– Les ONDES THÊTA (4 à 10 cycles par seconde) marquent les premiers stades du sommeil (sommeil léger, état second).
A l’endormissement, le cerveau émet des ondes thêta dont le rythme correspond à un état de sommeil accompagné d’images surgies du subconscient, propre au rêve ou à la méditation profonde. L’approche de cette fréquence modifie les fondements de la conscience. Elle favorise l’émergence de souvenirs enfouis ou refoulés et permet à la conscience d’évolue sur divers plans de réalité.
– Le RYTHME DELTA (1 à 3 cycles par seconde) signe le sommeil profond (sommeil paradoxal, sommeil réparateur). Le rythme delta est celui du sommeil sans rêve, au cours duquel l’âtre perd toute conscience.
– Au dessous d’un cycle par seconde, on atteint le RYTHME SUB-DELTA, qui est celui de la transe profonde, proche du coma ou de la mort.
Le cerveau émet des ondes thêta/delta e grand nombre. Ce sont des ondes guérisseuses.Les observations approfondies du Pr Henri Joyeux (Faculté de médecine de Montpellier) à Lourdes ont montré que certaines personnes émettent des ondes thêta/delta, même en état de veille. Certains phénomènes qualifiés de miraculeux sont pour une large part dus à cet état de réceptivité.
Grâce aux techniques de méditation, il est relativement facile d’entrer en rythme alpha et de devenir réceptif aux activités du cerveau droit. Les radiesthésistes, les magnétiseurs et les radioniciens travaillent toujours en alternance bêta et alpha, de façon empirique ou non. au cours d’une méditation réussie, le néocortex cesse pratiquement de fonctionner. La substance blanche, par essence sensitive, entre en activité maximale et assure la gestion des perceptions extrasensorielles. Grâce à la myéline qui entoure les neurones, elle est plus sensible aux neurotransmetteurs, aux vibrations et aux rayonnements extérieurs. analogiquement, on peut dire que la substance banche représente l’état-major, tandis que la substance grise représente la troupe.