Le nom plexus (du verbe latin plectere : « tresser ») désigne un enchevêtrement de fibres nerveuses ou vasculaires qui sont réunies entre elles par anastomoses, ou connexions. Son qualificatif lui vient du fait qu’il rayonne comme le soleil.
Sa situation anatomique
Le plexus solaire (ou cœliaque) est constitué d’un amas de filets nerveux végétatifs et de ganglions situés devant l’aorte, à la hauteur de l’estomac, au niveau de la colonne vertébrale (vertèbres dorsales 5 à 12).
En son centre rayonne l’imposant ganglion cœliaque, à la hauteur des vertèbres 7 à 11. Ce ganglion constitue la plaque tournante du système nerveux autonome et assure la répartition des énergies les plus subtiles, dont on ne tient pas compte en anatomie. Il agit sur toutes les fonctions de l’organisme, grâce à des relais spécifiques et son réseau nerveux: c’est le générateur d’énergie par excellence. Sa puissance créatrice et vitale est acheminée vers toutes les cellules par l’intermédiaire, notamment, de la chaîne des ganglions sympathiques dont la fonction n’est pas encore bien déterminée par les études scientifiques.
Le plexus solaire régit les fonctions de nutrition, de circulation, respiration, élimination, croissance et reproduction. Autrement dit, toutes les activités métaboliques. Si ses vibrations diminuent, c’est la maladie; si elles cessent, c’est la fin de la vie physique.
La physio-biologie du plexus solaire
Le plexus solaire est un système si mystérieux qu’il décourage les chercheurs. Son rôle n’a jamais été très bien expliqué. Peut-être même est-il interdit d’en parler ?
Aller plus loin dans certaines connaissances n’est sans doute pas encore à la portée du commun, et les révélations qui pourraient en résulter seraient de nature à bouleverser l’avenir, sur le plan philosophique et religieux.
L’homme pourrait comprendre d’où il vient, pourquoi il est là et où il va. Cela le tirerait de son ignorance, de ses incertitudes, et donnerait un nouveau sens à sa vie, mais notre civilisation contemporaine cartésienne ne le permet pas encore: il faudrait tout remettre en cause et accepter l’effondrement de bien des dogmes et des systèmes idéologiques, ce que beaucoup ne sont pas encore prêts à faire.
Certains traités d’anatomie attribuent le plexus solaire au système nerveux autonome, d’autres au système nerveux périphérique. Ils admettent tous, néanmoins, qu’l reçoit un flux constant d’informations sensorielles provenant du système nerveux central.
Il y a quelques dizaines d’années, des chercheurs le qualifiaient encore d’autonome, pensant qu’il fonctionnait sans l’aide du système nerveux central. On s’est aperçu plus tard que le système nerveux autonome, dont fait partie le plexus solaire, reçoit des informations de l’hypothalamus, du bulbe rachidien, et même du système limbique qui gouverne la prise de conscience.
Il reste pourtant des découvertes importantes à faire ou à révéler, car elles sont connues depuis longtemps des initiés de l’hermétisme et aux sciences du mental. C’est bien le sujet que cet ouvrage à l’ambition de traiter, en marge des connaissances classiques, qui, notamment dans le domaine de l’anatomie, de la physiologie et de la biologie, s’avèrent manifestement incomplètes, éloignées de la réalité fonctionnelle et énergétique de ce qu’il est convenu d’appeler le « matière ».
Les grandes vérités des sciences de la vie sont accessibles à celui qui, avec humilité, veut lire le grand-livre de la nature, université de tous les savoirs. Les analogies qu’elle offre à notre compréhension permettent de pénétrer bien des mystères. L’étude de la nature est vivante, dynamique. Elle met enfin en communion avec la flore, la faune, les pierres et tous les éléments visibles ou invisibles. Elle conduit à une saine philosophie, proche à la fois du ciel et de la terre, mais surtout de nos frères, quelles que soient leur confession, leur couleur de peau, leur genre, leurs titres.
Les études classiques contemporaines sont envisagées sus un angle matérialiste et menées à partir d’observations physiques, relativement superficielles, au niveau de la nature inférieure.
L’autre approche amène à une étude plus subtile des sciences de la vie, à l’abandon d’un schéma stérile pour une conception vivante et de nature supérieure, holistique et infinie. L’éternel problème des rapports entre le corps et l’esprit, voire le divin, se pose alors en termes neufs, de nature à ouvrir des horizons nouveaux et réconfortants au niveau existentiel. Il faut tout simplement se rapprocher de la nature. C’est la voie unique que l’homme doit emprunter pour comprendre enfin les mystères de la vie.
Au XXIème siècle, l’être humain développe de façon laborieuse son sixième sens, celui du ressenti, qui favorise une relation équilibrée entre le monde intérieur et l’univers cosmique. C’est celui que cultive le radiesthésiste et le magnétiseur dans leurs transferts d’énergies bienfaisantes. Le plexus solaire est le grand architecte d’une construction qui a permis, et permettra encore, bien des évolutions dont notre cerveau utilisé à minima ne parvient même pas à soupçonner les possibilités. L’être humain est doté de fonctions dont les réserves de puissance sont appelées à se développer progressivement, en comparaison desquelles les moyens techniques les plus sophistiqués paraissent dérisoires.