Suite des 150 psaumes de David
Psaume 141
Crions au Seigneur: A l’aide ! Quand même nous semblerions abandonnés, dénués de tout secours humain. Ce psaume s’applique à l’Eglise.
De ma voix vers le Seigneur j’ai crié: de ma voix au Seigneur j’adresserai ma supplication.
Je répands, en sa présence, ma prière; et ma tribulation, c’est devant lui-même que je l’expose.
Pendant que mon esprit se retire de moi, et c’est vous qui avez connu mes sentiers.
Dans cette voie dans laquelle je marchais, ils ont caché un piège devant moi.
Je considérais à ma droite, et je regardais; et il n’y avait personne qui me connût.
Point de fuite pour moi; et il n’y a personne qui s’enquière de mon âme.
J’ai crié vers vus, Seigneur, j’ai dit: C’est vous qui êtes mon espérance, ma part dans la terre des vivants.
Soyez attentif à ma supplication, parce que j’ai été humilié à l’excès.
Délivrez-moi de ceux qui me persécutent, parce qu’ils sont devenus plus forts que moi.
Retirez de la prison mon âme, pour qu’elle glorifie votre nom: des justes m’attendent, jusqu’à ce que vous me rendiez justice.
Psaume 142
Que Dieu ne considère pas sa justice, mais nos misères et les persécutions qui nous accablent. Ce psaume s’applique à l’Eglise.
Seigneur, exaucez ma prière; prêtez l’oreille à mes supplications selon la vérité de vos promesses: exaucez-moi selon votre justice.
Et n’entrez point en jugement avec votre serviteur; parce que nul être vivant ne sera trouvé juste devant vous.
L’ennemi me poursuit pour m’ôter la vie; déjà il m’a renversé contre terre.
Il m’a plongé dans les ténèbres obscures, comme ceux qui sont morts depuis des siècles; et mon esprit est dans la détresse, mon coeur est tout troublé au dedans de moi.
Je me suis souvenu des temps anciens, j’ai médité toutes vos merveilles; oui, je médite les œuvres de vos mains.
Vers vous je tends mes bras; mon âme vers vous est comme une terre sans eau.
Hâtez-vous de m’exaucer, Seigneur; mon âme est défaillante.
Ne détournez pas de moi votre visage, ou je deviendrai semblable à ceux qui descendent au tombeau.
Faites moi entendre, dès le matin, votre miséricorde; parce qu’en vous j’ai mis mon seul espoir.
Faites moi connaitre la voie dans laquelle je dois marcher; parce que je tiens mon âme élevée vers vous.
Arrachez-moi , Seigneur, à mes ennemis; en vous seul j’ai recours; enseignez-moi à faire votre volonté, car vous êtes mon Dieu.
Que votre esprit plein de bonté me conduise en chemin droit; pour la gloire de votre nom, Seigneur, faites-moi vivre selon les règles de votre justice.
Tirez mon âme de l’affliction; et dans votre miséricorde disperses mes ennemis.
Et perdez tous ceux qui persécutent mon âme, parce que je suis, moi N…, votre serviteur.
Psaume 143
Le prophète remercie Dieu de la paix donnée à son peuple et lui demande de continuer sa protection contre ses merveilleux ennemis.
Béni le Seigneur mon Dieu, qui instruit mes mains au combat, et mes doigts à la guerre!
Il est ma miséricorde, mon refuge; mon soutien et mon libérateur;
Mon protecteur; aussi est-ce en lui-même que j’ai espéré: c’est lui qui m’assujettit mon peuple.
Seigneur, qu’est-ce que l’homme, pour que vous vous soyez fait connaitre à lui ? ou le fils de l’homme, pour que vous en teniez compte ?
L’homme ressemble à la vanité; ses jours comme une ombre passent.
Seigneur, inclinez vos cieux et descendez; touchez les montagnes, et elles fumeront.
Faites briller vos éclairs, et vous les dissiperez; lancez vos flèches et vous les jetterez dans le trouble.
Envoyez votre main d’en haut; délivrez-moi, sauvez-moi des grandes eaux, de la main des fils de l’étranger,
Dont la bouche a parlé vanité, et dont la droite est une droite d’iniquité.
O Dieu, je vous chanterai un cantique nouveau : Je jouerai du psaltérion à dix cordes pour vous.
O vous, qui procurez le salut des rois, qui avez racheté David, votre serviteur, d’un glaive meurtrier, délivrez-moi.
Et arrachez-moi à la main des fils de l’étranger, dont la bouche a parlé vanité, et dont la droite et une droite d’iniquité:
Dont les fils sont comme de nouvelles plantes dans leur jeunesse.
Leurs filles sont parées, entièrement ornées, ressemblant ainsi à un temple.
Leurs greniers sont pleins, débordant de l’un dans l’autre. Leurs brebis fécondes sont en grande quantité, à leur sortie des étables.
Leurs vaches sont grasses. Il n’y a pas de brèche à son mur de clôture, ni d’entrées, ni de clameur dans leurs rues.
On a dit bien heureux le peuple à qui sont ces avantages; mais plutôt bien heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu.